La station d’épuration de Mahdia devrait fournir de l’eau d’irrigation pour une zone irriguée de 700 hectares. C’est ce que révèle le directeur régional de l’Office national de l’assainissement (ONAS), Hichem Jemmali.
Dans une déclaration aux médias, à l’occasion de la visite dans la région de la cheffe de cabinet du ministre de l’Environnement, lundi 6 janvier, on apprend que le taux de salinité a diminué à 2,5 grammes par litre. Ce qui permet ainsi l’utilisation de l’eau traitée pour l’irrigation.
Actuellement, la station produit environ 20 % de ses besoins en énergie électrique. Et cette capacité devrait augmenter à 60 % dans une seconde étape, pour enfin atteindre à terme l’autosuffisance.
Toujours selon M. Jemmali, la nouvelle station est considérée comme un projet pilote en raison de son recours à un traitement secondaire et tertiaire des eaux usées. Celui-ci permet de traiter quotidiennement 16 mille mètres cubes, avec une possibilité d’atteindre 20 000 m³ par jour pendant l’été.
À noter que le coût total du projet de la station d’épuration de Mahdia s’est élevé à 106 millions de dinars.