En outre, il a insisté sur la nécessité de l’intervention des parties concernées et responsables du système environnemental en Tunisie, telles que l’Agence nationale de gestion des déchets, en plus des conseils locaux et des municipalités, tout en allouant un budget pour promouvoir le recyclage des déchets et organiser les décharges.
Il a également appelé à la régularisation et à l’intégration des « barbéchas » (ramasseurs de déchets informels) dans le secteur organisé à travers un système de tri sélectif, en soulignant leur rôle crucial dans la réduction des dommages causés par le plastique à l’environnement.
Chabaane a mis l’accent sur la nécessité de traiter la situation des décharges et d’ouvrir les dossiers de corruption liés à leur gestion, notamment en ce qui concerne les autorisations d’exploitation, les contrats et les méthodes de gestion, citant l’exemple des décharges de Borj Chakir et de Sfax. Il a indiqué que la majorité des décharges régionales souffrent d’infrastructures délabrées, d’odeurs nauséabondes et d’émissions de gaz toxiques, le tout en l’absence de contrôle et de reddition des comptes.
Il a précisé que ces décharges contribuent à la propagation de maladies chez les animaux, telles que la rage et les maladies touchant le bétail, ce qui nécessite une intervention urgente et l’imposition d’un contrôle rigoureux. Chabaane a également souligné l’importance de fournir une ligne de financement dédiée à leur entretien et à leur réhabilitation, afin de garantir la préservation de l’environnement et de la santé publique.