Les autorités sanitaires chinoises ont détecté une nouvelle souche de virus mpox dénommé “clade lb“, sur une personne qui s’est rendue en République démocratique du Congo (RDC). Par la suite, quatre autres cas ont apparu parmi des proches du premiers cas.
En effet, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé, le 9 janvier, avoir détecté le variant clade lb, assurant que l’infection virale touche d’autres pays. Ceci étant, les patients présentent des symptômes bénins, principalement des éruptions cutanées et des cloques, comme le rappelle RFI.
Cette infection virale, également appelée variole du singe et transmise par contact étroit, provoque généralement des symptômes grippaux et des lésions cutanées. Bien qu’elle soit habituellement bénigne, elle peut être mortelle dans de rares cas.
Dans ce cadre, la Chine accentue la surveillance des marchandises et des entrées, particulièrement en provenance des zones à risque. Ainsi, tout voyageur venant de ces zones doit subir de test pour s’assurer qu’il n’est pas porteur du virus.
A noter que les autorités chinoises ont classé la variole du singe comme « maladie infectieuse de catégorie B, permettant des mesures d’urgence : restriction des rassemblements publics, suspension du travail et de l’école et bouclage des zones touchées afin d’empêcher toute nouvelle transmission ».
Les experts invitent à la vigilance : consulter un médecin en cas de symptômes et éviter les contacts étroits avec des personnes infectées.