Le porte-parole officiel de l’ambassade de France en Tunisie, Henri d’Aragon, a évoqué la question des visas et d’autres sujets, vendredi 10 janvier 2025, sur les ondes de la radio Jawhara FM.
Beaucoup de chiffres sont évoqués autour du nombre de demandes de visa rejetées par les services consulaires de l’ambassade de France en Tunisie.
En effet, profitant de son passage sur la radio privée, Henri d’Aragon, qui s’exprime convenablement en langue arabe, a évoqué les relations de partenariat et de coopération franco-tunisiennes et leurs perspectives. Au passage, il n’a pas manqué de faire état de son attachement à la Tunisie, un pays qu’il affectionne depuis son enfance, affirme-t-il. Il a rappelé « l’histoire commune entre la Tunisie et la France ainsi que leurs liens historiques, économiques et culturels ».
Pour étayer ses dires, Henri d’Aragon souligne les bienfaits de ce qu’on appelle « la diplomatie de terrain ». « Comme vous pouvez le constater à travers la mini-série « Au cœur de la diplomatie de terrain », l’action sur le terrain est essentielle pour maintenir la communication et renforcer les relations bilatérales de manière concrète. Elle permet de consolider les liens économiques et culturels », assure-t-il.
Journée mondiale de la langue arabe
Concernant la célébration de la « Journée mondiale de la langue arabe », le 18 décembre 2024, le porte-parole de l’ambassade de France a également souligné « l’attachement de la France à la promotion, à la valorisation et à l’enseignement de la langue arabe, d’autant plus qu’elle est la deuxième langue la plus pratiquée en France ».
Et d’ajouter : « Sur le plan diplomatique, la langue arabe représente un atout majeur pour les agents et les ambassades, en tant que langue de communication et de travail, particulièrement dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’au sein des organisations internationales et régionales ».
La France est le premier investisseur en Tunisie
Henri d’Aragon explique aussi, en substance, que les relations diplomatiques doivent reposer sur « le principe du gagnant-gagnant ». Dans ce cadre, il ne manque pas de rappeler que « la France est le premier investisseur en Tunisie ».
Quid de l’octroi des visas?
Au chapitre de l’octroi des visas, Henri d’Aragon affirmera que « le taux de refus des demandes de visa pour les Tunisiens en 2024 s’élevait à seulement 21% ». Les refus étaient principalement dus à des dossiers incomplets, dit-il, rappelant que la France reste cependant « le premier pays à délivrer des visas Schengen en Tunisie ».
Dans ce cadre et concernant les plaintes des demandeurs de visa, il accuse certaines agences de voyages qui vendent des rendez-vous pour les visas à des prix exorbitants, qualifiant ces pratiques d’ »inacceptables » contre lesquelles des efforts sont déployés pour lutter contre de telles dérives.