Mohamed Louzir, le secrétaire général de la CCITF, a présenté une analyse de la situation économique actuelle, en mettant l’accent sur deux points clés : la masse salariale et le poids de la dette. Cet événement est organisé par la CCITF ce mardi 14 janvier 2025, aux Berges du Lac.
Concernant la masse salariale, il a souligné qu’elle est en hausse. Ce qui soulève des préoccupations sur le niveau de rémunération des employés. Malgré cela, il existe une volonté d’améliorer la productivité et d’initier des actions pour stimuler l’économie. En effet, selon la loi de finances pour l’année 2025, la masse salariale totale prévue s’élève à 5 843 milliards de dinars. Ce qui représente 34,79 % du budget de l’État. Avec une augmentation de 10,8 % par rapport à l’année précédente.
En 2025, les effectifs budgétaires devraient atteindre plus de 2,755 millions de dinars avec la création de nouveaux postes dans divers secteurs, notamment dans la santé et l’éducation.
Sur le sujet du poids de la dette, Mohamed Louzir a noté que le service de la dette représente environ 15 % du PIB. Soit une augmentation significative par rapport aux niveaux antérieurs de 4-5 %. Les prévisions indiquent également un besoin de financement extérieur réduit pour 2024 et 2025, avec des montants estimés à 4 900 milliards de dinars en 2024 et 6 milliards en 2025. Ces informations sont corroborées par les résultats qui mentionnent que la dette de l’État pourrait atteindre environ 139,997 MDT à la fin de l’année 2024, représentant environ 79-81 % du PIB
Enfin, il a également évoqué les défis liés au ratio de la dette par rapport au PIB, qui pourrait augmenter si les prévisions de croissance sont revues à la baisse. En conclusion, il a exprimé l’espoir que des actions appropriées pourraient améliorer la situation économique globale.