Le député Dhafer Sghiri est intervenu le 14 janvier 2025 dans l’émission Expresso sur Express FM pour commenter la proposition de loi relative à la liberté économique et à la lutte contre l’économie de rente, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 22 novembre 2024.
Le député a souligné que l’économie tunisienne reste fermée en raison de nombreuses restrictions qui compliquent l’accès à plusieurs secteurs économiques. Il a insisté sur l’importance d’assurer l’égalité entre tous les citoyens et de bannir la distribution de privilèges.
Dhafer Sghiri estime que certains secteurs de l’économie tunisienne sont dominés par quelques groupes. En effet, il souligne que le système des autorisations, en cours de soixante ans, favorise une minorité au détriment de la majorité de la population.
Du coup, ce modèle a bloqué le développement de la Tunisie et freiné son évolution. Les rentiers, bénéficiant de la protection de l’État, n’ont aucun intérêt à changer, car ils sont assurés de maintenir leur statut sans réelle concurrence.
Le député s’est également attaqué à l’administration tunisienne, l’accusant de harceler les entrepreneurs et les jeunes, qui subissent un contrôle excessif et une fiscalité lourde. Il considère que ces obstacles poussent de nombreux jeunes à se tourner vers l’économie informelle.
En outre, Dhafer Sghiri a évoqué la nécessité de mettre en œuvre une liberté d’investissement, autrement dit sans avoir besoin d’une autorisation.