À partir de janvier 2025, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) doit verser des pensions de retraite mensuelles totalisant 563 millions de dinars. En parallèle, elle devra également s’acquitter de paiements à hauteur de 2,98 milliards de dinars à la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM).
Dans une déclaration à l’agence TAP, Nadia El Hadroug Ben Abdallah, directrice du recouvrement à la CNSS, a exprimé ses préoccupations face à l’accumulation des dettes de l’institution. Cette situation est en grande partie causée par le non-paiement des cotisations par un nombre important d’entreprises et de travailleurs indépendants. Elle a mis en garde que cette accumulation de dettes met à rude épreuve la stabilité financière de la CNSS.
Risque pour le fonctionnement du système de sécurité sociale
Si cette tendance se poursuit, elle pourrait mettre en péril le fonctionnement du système de sécurité sociale à long terme, menaçant ainsi son équilibre et sa pérennité.
Maintien des versements de pensions malgré les difficultés
Malgré ces difficultés financières, la CNSS a réussi à éviter tout retard dans le versement des pensions de retraite. Cette réussite est essentielle pour maintenir la confiance des retraités, qui dépendent de ces versements pour subvenir à leurs besoins quotidiens.