Le doyen des médecins, Reda Dhaoui, a considéré que l’augmentation des tarifs des médecins, entrée en vigueur depuis le 5 janvier 2025, était une mesure « nécessaire » et prise sous la pression des professionnels, surtout après son report depuis 2019.
Lors d’un point presse, il a déclaré que cette augmentation visait à faire face à la hausse excessive des prix des équipements et des fournitures médicales, qui sont devenus un fardeau pour les médecins.
D’autre part, le doyen a souligné que le retrait de cette augmentation était une « décision courageuse » qui devrait être mise en œuvre immédiatement. Et ce, malgré la pression exercée sur le Conseil de l’ordre par ses détracteurs.
Dans une déclaration à Mosaïque Fm, il a indiqué que le Conseil de l’ordre avait reçu des promesses de la part de l’autorité de tutelle, du ministère des Finances et de la présidence du gouvernement pour s’asseoir à la table des négociations afin de discuter de la question de la fiscalité relative à cette catégorie.
Il a expliqué que ce dialogue visait à parvenir à une approche équilibrée et globale garantissant les droits de toutes les parties, en premier lieu le droit du citoyen à la santé et à tous les services qui y sont liés, indépendamment des systèmes de protection sociale, en attendant l’achèvement d’une révision complète du système de couverture santé, basée sur la prise en compte des intérêts de toutes les parties.
M. Dhaoui a ajouté qu’il avait perçu chez ces parties une compréhension de la situation des médecins et une volonté de prendre en compte leur dossier en ce qui concerne la question de la fiscalité qui les concerne.
Il a appelé les médecins à faire preuve de modération et à respecter la décision du Conseil de l’ordre concernant la suspension de l’application des nouveaux tarifs; et ce, conformément à ce que prévoit le code des devoirs du médecin. Afin qu’ils ne soient pas tenus pour responsables devant le conseil de discipline de l’ordre des médecins.