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Edito: Transparence

Hédi Mechri
2025/01/25 at 8:05 PM
par Hédi Mechri 8 Min Lecture
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Ainsi va la Tunisie de l’an 2025 ! Un pays plus contrasté et plus divisé que jamais. Simple effet de miroir de notre paysage productif fragmenté à outrance et d’inégal développement. Image d’une économie à deux étages, à deux vitesses. Celle d’en haut se détache sans lien ou presque avec celle d’en bas, réduite à sa plus simple expression : un mélange composite d’auto-entrepreneurs et de TPE. Fait inédit : entre les deux, un vaste champ de désolation, vestige des temps anciens. La chaîne des PME/PMI qui formait naguère le socle et l’épine dorsale de notre appareil productif s’est brisée en plusieurs endroits.

 

Le phénomène n’est pas nouveau. On observait déjà les premiers signaux de craquement des PME dès la décennie 2000. La descente aux enfers s’est accélérée tout au long des années 2010.

 

Le phénomène n’est pas nouveau. On observait déjà les premiers signaux de craquement des PME dès la décennie 2000. La descente aux enfers s’est accélérée tout au long des années 2010. La pandémie de Covid de 2020 a fait l’effet d’un tsunami, emportant dans le torrent du confinement et de la crise économique toutes celles à l’immunité chancelante, privées qu’elles étaient de soutien financier, d’accompagnement et d’appui en tout genre.

Les unités qui ont survécu à cette hécatombe sont, depuis, à l’agonie, non sans impacter lourdement notre croissance potentielle et notre capacité de développement futur. Le palmarès des entreprises 2025 confirme cette tendance, cette évolution bancale, cette véritable dérive des continents de notre système productif. La ligne de fracture passe à travers l’anéantissement des PME/PMI sans réelle assistance. Au sommet de la pyramide, on retrouve les entreprises qui ont su ou pu se construire un avenir, notamment celles parmi les unités de production qui forment l’ossature des grands groupes privés qui plient, mais ne cassent pas.

Leur dynamique de développement et leur force de résilience relèvent déjà de l’exploit. Elles font mieux qu’absorber les chocs violents internes et externes et y résister : déferlante de l’économie informelle, concurrence débridée extérieure, boulet de la bureaucratie, aggravé par l’instabilité des législations sociales et fiscales. Sans de telles entraves, les résultats qu’elles ont affichés en 2023 comme en 2024 et dont elles n’ont pas à rougir seraient bien meilleurs, à la hauteur de leurs efforts.

Pour preuve, elles arrivent à mettre du vent dans leur voile et à forcer l’allure, défiant même les zones de turbulence. Les entreprises qui ont atteint la masse critique et qui sont dans une dynamique de développement tiennent le haut du pavé. Celles qui évoluent dans le giron des grands groupes privés, sorte de consortium à larges spectres d’activités – industrie, finance, hôtellerie, immobilier, automobile, agrobusiness, technologie – ont plus de chances de franchir de nouveaux seuils de développement à la fois plus complexes et plus élaborés.

Elles sont dans une logique industrielle et disposent de compétences humaines correctement rémunérées, de réelles capacités de conception, de financement, de réalisation et d’outils performants de décision. Elles sont, de par leur mode de gouvernance et leur style de management, portées par un projet industriel qui se décline à travers une stratégie de croissance, tout en développant leur capacité d’adaptation et leur agilité. Sans quoi, elles ne pourront pas s’arrimer au train de la révolution technologique, avec la certitude d’être éjectées de la compétition mondiale.

 

Les entreprises du haut du tableau, celles qui possèdent de réelles capacités concurrentielles et celles, notamment, qui bénéficient de l’effet, de la synergie et de la puissance de feu.

 

Les entreprises du haut du tableau, celles qui possèdent de réelles capacités concurrentielles et celles, notamment, qui bénéficient de l’effet, de la synergie et de la puissance de feu des groupes, ne sont pas logées à la même enseigne. Les entreprises, dont le développement dépend et est lié aux investissements publics et aux commandes de l’Etat, sont en nette régression. Elles subissent de plein fouet l’onde de choc des difficultés financières et budgétaires de l’Etat. Les entreprises de bâtiment et travaux publics, pour ne citer que celles-là, payent un lourd tribut. A la chute des commandes publiques, s’ajoute le lot des impayés. Il n’en faut pas plus pour compromettre leur développement et, plus grave encore, leur déploiement à l’international.

Ultime enseignement : le cru de 2025 est, d’une certaine manière, le miroir de la physionomie de l’économie du pays et de l’état d’esprit patronal. Dans l’industrie, l’agrobusiness, les établissements financiers, les lignes bougent à peine. Peu d’effet d’aubaine, pas de trace de croissance externe par fusion acquisition qui bouleversera la donne. Au mieux, une croissance interne dans les limites des marchés – le plus souvent en berne – et des stratégies bridées par un principe de précaution porté à son point culminant.

L’audace n’est plus de saison, quand elle ne semble pas prescrite ou presque. Le palmarès 2025 en apporte, plus que par le passé récent, la démonstration. De grands noms de la finance, de l’industrie, de l’agrobusiness…, déjà loin du regard de la Bourse, refusent de figurer dans ce palmarès, en dépit de nos sollicitations. On n’a pourtant aucune raison de douter de leur probité morale et de leur rectitude professionnelle.

Une telle attitude n’est pas de nature à les réconcilier avec la société civile. Elle alimente en revanche la suspicion, la défiance et les idées reçues d’un autre âge, quand il faut au contraire faire de la culture de l’entreprise le point de ralliement de tout le pays. La transparence est de loin moins coûteuse et bien meilleure que l’opacité. L’estime patronale en dépend. L’entreprise ne devra plus rester cette inconnue, si elle veut gagner la confiance de ses détracteurs.

Que cache ce voile pudique ? Un mur protecteur du regard de la société ? Pas si sûr. Le « vivons cachés pour vivre heureux» n’a plus cours à l’heure où la communication prend le pouvoir dans la hiérarchie managériale et s’entend désormais comme un véritable facteur de production. Pourquoi se priver d’un tel outil de développement qu’il faut ancrer dans notre conscience collective? Communiquer, c’est semer les germes de la confiance et de la reconnaissance.

La crédibilité et la légitimité des entreprises en dépendent, quels que soient les résultats. Le mérite revient aujourd’hui à celles et ceux aux commandes des entreprises, petites ou grandes, qui ont joué pleinement le jeu de la transparence. La Tunisie n’existera pas autrement qu’en arborant haut et fort, à la face du monde, l’étendard de nos entreprises.

 

Cet édito est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 911 du Classement des entreprises janvier 2025

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Hédi Mechri 26 janvier 2025
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