Le comité de la défense de la présidente du PDL Abir Moussi, qui est en détention depuis le 3 octobre 2023, a annoncé que la Cour de cassation a rejeté son recours contre la décision de la chambre d’accusation, qui l’a renvoyée devant la chambre criminelle.
Cette décision fait suite à des accusations portées par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) en raison de déclarations qu’elle a faites lors d’une conférence de presse le 9 décembre 2022, où elle a exprimé la position de son parti sur les élections législatives.
La défense a exprimé de vives inquiétudes face à cette décision, signalant qu’elle expose Abir Moussi à une peine pouvant atteindre 20 ans de prison pour avoir exercé son droit d’expression en tant que présidente d’un parti d’opposition. Un point de presse est prévu pour informer le public des détails de cette affaire, qui est perçue comme une menace sérieuse pour les droits et libertés.
Les accusations portées contre Abir Moussi incluent des infractions graves telles que « l’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement » et « l’incitation à l’armement mutuel ». Cette situation est considérée comme une escalade des injustices à son encontre, alors qu’elle reste détenue depuis plus d’un an.