La ministre marocaine du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, et le secrétaire général de l’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, ont signé l’accord de siège pour l’ouverture du premier bureau thématique de l’organisme onusien en Afrique à Rabat. Ce bureau est dédié au soutien de l’innovation et à l’investissement dans le secteur du tourisme.
Cet accord historique représente une étape clé dans la collaboration stratégique entre le Maroc et l’ONU Tourisme. En effet, il permet d’ouvrir une voie à un partenariat renforcé entre les pays africains et l’organisation internationale, sur fond de développement remarquable du tourisme marocain.
Dans ce cadre, la ministre a indiqué que “le choix du Maroc en tant que premier bureau thématique pour l’Afrique vient consacrer le leadership continental du Royaume en matière de développement touristique. Ce bureau œuvrera à soutenir l’agenda 2030 de l’ONU Tourisme pour l’Afrique, pour faire de ce secteur productif un vecteur de développement dans le continent et ce conformément à la Vision Royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour une action africaine commune”, rapporte Le Matin.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU Tourisme a fait part de ses remerciements au Maroc pour l’ensemble des efforts en vue d’établir le bureau, soulignant que son rôle sera d’assurer une communication et une coordination solide et efficace avec divers partenaires, notamment les membres de l’ONU Tourisme, ainsi qu’une participation active aux initiatives de l’Organisation pour le développement socioéconomique des destinations touristiques africaines.
Un éventail d’activités novatrices sera mis en place par le Bureau thématique de Rabat dans le but de dynamiser l’industrie touristique en Afrique. Le programme comprend : des séances de développement des compétences et des ateliers spécialisés pour les intervenants publics et privés des États membres, l’organisation de forums et conférences sur l’innovation en tourisme, ainsi que des compétitions de jeunes pousses à l’échelle du continent.