Ce vendredi 31 janvier 2025, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé un conseil ministériel restreint au Palais du Gouvernement, consacré à la situation critique de Tunisair et à son plan de restructuration. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par l’État pour moderniser les entreprises publiques, améliorer leur gouvernance et garantir leur viabilité financière.
Dès l’ouverture des discussions, Kamel Maddouri a rappelé l’importance du secteur des transports, qualifié de « vital » pour l’économie tunisienne. Il a souligné le rôle symbolique de Tunisair, « emblème de la souveraineté nationale », notamment dans l’organisation des saisons du Hajj et de la Omra, le rapatriement des Tunisiens résidant à l’étranger et les opérations d’évacuation en cas de crise.
Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité d’une réforme en profondeur de la compagnie aérienne, en alignant sa gestion sur les standards internationaux. « Tunisair doit retrouver son rayonnement et sa compétitivité », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation générale pour surmonter les défis actuels.
Un plan d’urgence pour relancer Tunisair
Le ministre des Transports a présenté un diagnostic détaillé de la situation de Tunisair, mettant en lumière les principaux obstacles : une flotte vieillissante, des difficultés financières et un besoin urgent de modernisation. Des solutions concrètes ont été proposées pour améliorer la rentabilité et rétablir les équilibres financiers à court terme.
Parmi les mesures approuvées figurent la mise en place d’un système de gestion plus efficace, l’optimisation des ressources et l’ouverture à de nouvelles destinations prometteuses. Le gouvernement a également chargé le ministère des Transports de finaliser un plan de restructuration complet, qui sera présenté au Conseil des ministres d’ici fin mars 2025.
Une feuille de route ambitieuse
Kamel Maddouri a appelé à une approche collaborative pour redynamiser Tunisair, impliquant tous les acteurs concernés. « La réussite de cette réforme est cruciale pour l’économie nationale et pour renforcer la confiance des investisseurs », a-t-il affirmé.