Le ministre de la Santé a présidé le mardi 11 février, une réunion au siège du ministère, en présence de représentants de l’unité de recherche médicale navale américaine (NAMRU-EURAFCENT), d’experts de la branche au Caire et d’une délégation de haut niveau de l’ambassade des États-Unis à Tunis.
Cette réunion a permis de discuter des projets de coopération entre les États-Unis et la Tunisie dans le domaine de la surveillance génomique des virus, des maladies épidémiques dont celles respiratoires et des pandémies émergentes. Elle a réuni le directeur général de la Santé et des experts de diverses structures concernées.
Recherche scientifique et enquête épidémiologique
La session a abordé le développement d’un projet pilote pour la surveillance des virus génomiques et des maladies respiratoires infectieuses, notamment celles transmises par les moustiques.
Des décisions pratiques ont été prises pour renforcer cette coopération, telles que :
- La poursuite de la coopération sanitaire conjointe lancée en 2022, financée par NAMRU-EURAFCENT.
- L’expansion des recherches scientifiques sur les maladies virales et bactériennes, soutenant les programmes de surveillance et de suivi.
- Le soutien des programmes de surveillance des maladies respiratoires aiguës, des maladies fébriles, ainsi que de la surveillance des vecteurs insectes.
- Le renforcement des mesures de recherche et de prévention des maladies transmises par les vecteurs, avec l’élargissement de la recherche à de nouveaux projets.
- Le soutien aux centres nationaux de recherches et d’études, avec l’implication des institutions sanitaires dans les projets de recherche.
- Le développement des capacités des laboratoires et des équipes sur le terrain pour détecter les agents pathogènes épidémiques et renforcer la réponse sanitaire.
Engagement à élargir le partenariat et à renforcer la vigilance sanitaire
Le ministre de la Santé a salué les résultats préliminaires de ces projets et leur importance pour améliorer les mécanismes de surveillance et de détection épidémiologique. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre le suivi des maladies virales et parasitaires émergentes. Le ministre a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à élargir le partenariat avec l’unité de recherches médicales navales américaines. Et ce, afin de renforcer les systèmes de surveillance sanitaire et de réduire la propagation des maladies infectieuses.
Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à renforcer la sécurité sanitaire, en développant la recherche scientifique sur le terrain et en tirant parti des dernières technologies en matière de surveillance génomique et de détection épidémiologique. Cela contribuera à améliorer la préparation sanitaire et la réactivité face aux pandémies.