L’Algérie compte actuellement 2 000 exportateurs, selon El Houari Abdelatif, sous-directeur chargé du suivi et de l’appui des exportations au ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Ce chiffre a été révélé mercredi, marquant une évolution significative par rapport aux années précédentes, où le nombre d’exportateurs ne dépassait pas 200.
En effet, cette croissance témoigne des efforts soutenus pour dynamiser le commerce extérieur du pays, selon Algérie Eco.
- Expansion des exportations à l’échelle mondiale
Actuellement, les produits algériens sont exportés vers plus de 120 pays à travers le monde. El Houari Abdelatif a précisé que l’Algérie cible désormais plusieurs régions stratégiques, notamment le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Europe, l’Australie, le Canada, les États-Unis et, prochainement, le Royaume-Uni. Cette diversification géographique est rendue possible grâce à une nouvelle approche commerciale visant à encourager l’exportation des produits les plus demandés souligne Algérie Eco.
- Focalisation sur les marchés arabes et africains
L’Algérie privilégie principalement les marchés arabes et africains, en raison de la proximité géographique, de la compétitivité des produits locaux et des facilités d’accès à ces régions. En outre, le pays bénéficie des avantages de la Zone de libre-échange africaine, entrée en vigueur en 2024, qui regroupe actuellement 30 pays. Le marché commun arabe est également un levier pour soutenir cette stratégie d’expansion commerciale.
- Secteurs prometteurs pour les exportations
L’Algérie identifie plusieurs secteurs stratégiques pour l’exportation, tels que l’industrie, l’agroalimentaire, et les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Les produits phares incluent les agrumes, les fruits, les dattes, les tomates, les oignons, ainsi que des équipements électriques, notamment les transformateurs et les turbines.
- Les exportations vers l’Afrique : un potentiel à exploiter
Actuellement, 10 % du volume des exportations algériennes sont destinés au continent africain, un pourcentage jugé insuffisant par El Houari Abdelatif, qui aspire à ce que l’Algérie devienne un moteur des échanges commerciaux avec l’Afrique. Cette ambition est renforcée par l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange africaine, qui devrait faciliter les échanges commerciaux et ouvrir de nouvelles opportunités pour les entreprises algériennes, en particulier grâce aux exonérations douanières accordées par les 30 pays participants témoigne Algérie Eco.
- Le commerce de troc et les défis à venir
Concernant le commerce de troc, El Houari Abdelatif a mentionné qu’il est pratiqué avec les pays voisins africains, mais limité aux zones frontalières. Cependant, l’enjeu principal reste l’augmentation du volume des exportations pour améliorer les recettes en devises étrangères, un objectif stratégique crucial pour l’avenir économique du pays.