« La mise en place de la nouvelle allocation touristique de 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs constitue une avancée significative pour les voyageurs algériens, notamment ceux se rendant en Tunisie ».
C’est ce qu’on lit dans un article du site DN Algérie, qui rappelle que « cette mesure, attendue depuis longtemps, s’inscrit dans la volonté des autorités de réduire la dépendance des citoyens au marché parallèle et de renforcer la transparence financière ». Cette clarification est particulièrement attendue par les citoyens qui souhaitent anticiper leurs déplacements à l’étranger.
L’information a été confirmée par Oussama Arbaoui, le président de la Commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Au passage il n’a pas manqué de saluer le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, selon lequel «… les directives précisant la date de mise en application ainsi que les modalités d’obtention de cette allocation seront publiées après l’Aïd el-Fitr ».
Le député explique que l’une des interrogations concernait « l’éligibilité des voyageurs par voie terrestre, notamment ceux se rendant en Tunisie, une destination privilégiée des Algériens ». Et si l’on en croit notre, «… la subvention ne fera pas de distinction entre les modes de transport. Une décision jugée positive, car elle évite toute forme de discrimination entre les voyageurs, qu’ils prennent l’avion ou passent par les frontières terrestres ».
Ainsi, la nouvelle allocation touristique annuelle de 750 euros pour les adultes et de 300 euros pour les mineurs répond aux attentes des citoyens, qui réclamaient depuis longtemps une augmentation de cette subvention, assure-t-on. « L’ancien montant, jugé insuffisant, obligeait les voyageurs à recourir au marché parallèle pour compléter leur budget de voyage. En parallèle, la subvention pour le pèlerinage a également été revue à la hausse, atteignant désormais 1 000 dollars, afin de mieux couvrir les besoins des pèlerins algériens ».
L’objectif de cette réforme vise à réduire progressivement l’écart entre le marché officiel et le marché noir, en encourageant les citoyens à utiliser les circuits bancaires classiques. « À terme, cette stratégie pourrait conduire à une normalisation des transactions en devises et à une meilleure régulation du marché financier », selon dnalgerie.com.
« Les voyageurs algériens, en particulier ceux qui se rendent en Tunisie, accueillent favorablement cette mesure, qui leur permettra d’alléger le coût de leurs déplacements. Si l’application effective de cette allocation dépend encore des directives officielles attendues après l’Aïd el-Fitr, la décision d’inclure les voyageurs terrestres dans le dispositif constitue une avancée notable », écrit le site.
Autrement dit, l’économie tunisienne en général et le tourisme en particulier vont sans doute pleinement profiter de cette décision algérienne.