L’Algérie a inauguré, le 22 février 2025, la deuxième plus grande usine de dessalement d’eau de mer du pays, d’une capacité de production de 300 000 mètres cubes par jour. Ce projet permettra d’accroître les besoins en eau potable du pays, d’atténuer le problème d’approvisionnement en eau, notamment en été, et de réduire la pression sur les eaux souterraines du pays.
L’usine de dessalement d’eau de mer « Fouka-2 », située près d’Alger, la capitale, a commencé à fonctionner samedi 22 février pour approvisionner en eau les habitants de la capitale algérienne et de la wilaya de Tipaza. Sa capacité de production est de 300 000 mètres cubes par jour.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré lors de l’inauguration de la station que « les usines et stations de dessalement d’eau sont une bonne solution et nous trouverons des solutions appropriées pour le reste de nos citoyens dans les régions intérieures ». Le gouvernement préférait « construire une partie de l’usine de dessalement d’eau à l’intérieur de la mer plutôt que de s’emparer des terres agricoles », a-t-il noté.
L’Algérie a inauguré une autre immense usine de dessalement d’eau de mer pour l’eau potable du pays, dans la province occidentale d’Oran, qui produit 300 000 mètres cubes d’eau par jour et est chargée d’approvisionner en eau les habitants de la province d’Oran et de six autres provinces de la région ouest algérienne.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un plan approuvé par le président algérien visant à construire cinq grandes usines de dessalement d’eau de mer dans quatre wilayas de l’ouest et de l’est, avec une capacité de production de 300 000 mètres cubes par jour pour chaque usine. Ces projets visent à renforcer la sécurité hydrique et à sécuriser les besoins des Algériens en eau potable grâce aux compétences nationales et aux technologies modernes.
Ces stations représentent environ 12 % de la production totale d’eau potable en Algérie. Dans le même contexte, l’Algérie cherche à utiliser les technologies modernes en matière de dessalement et de recyclage des eaux usées. Ce qui a incité le gouvernement cette année à créer des départements spéciaux dans les instituts et universités dédiés à ces domaines, pour former des promotions d’ingénieurs travaillant dans le domaine des technologies de l’eau.
Le communiqué annuel du gouvernement soumis au Parlement confirme que l’Algérie sera en mesure de dessaler trois millions de mètres cubes d’eau de mer pour la rendre potable d’ici 2026. Les données officielles indiquent que les Algériens consomment environ quatre milliards de mètres cubes d’eau par an, dont 30 % proviennent de barrages.