La Banque mondiale débloque 100 millions de dollars pour améliorer l’employabilité des étudiants tunisiens et moderniser l’enseignement supérieur.
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier, un financement de 100 millions de dollars pour un projet visant à renforcer l’employabilité des étudiants tunisiens et à moderniser l’enseignement supérieur. Baptisé RESPIRE (Renforcement de l’Enseignement Supérieur Pour l’Innovation, la Résilience et l’Employabilité), ce projet ambitieux cible 145 000 étudiants et membres du corps enseignant d’ici 2030. Avec pour objectif d’accréditer 85 programmes et de moderniser les cursus pour les aligner sur les besoins du marché du travail.
Objectifs clés du projet
Le projet RESPIRE s’articule autour de deux axes principaux :
- Modernisation des programmes d’études : introduction de filières adaptées aux secteurs porteurs comme la transition écologique, les technologies numériques et la santé; ainsi que le renforcement des partenariats entre universités et employeurs.
- Amélioration de la gouvernance universitaire : transformation numérique des campus, mise en place de systèmes de gestion performants; et mécanismes d’assurance qualité pour garantir la pertinence des formations.
Contexte et enjeux
La Tunisie a déjà réalisé des avancées significatives dans l’alignement de l’enseignement supérieur sur les besoins économiques, grâce à des réformes ayant permis, par exemple, l’accréditation internationale de quatre écoles de médecine et d’ingénierie. Cependant, le pays fait face à des défis persistants, notamment un taux de chômage élevé chez les jeunes et une inadéquation entre les compétences des diplômés et les besoins du marché du travail. Le projet RESPIRE s’appuie sur les succès du précédent programme PromESsE, qui a bénéficié à 22 000 étudiants et introduit de nouveaux diplômes et certifications.