Les autorités italiennes ont transféré deux migrants en situation irrégulière vers la frontière aérienne de Fiumicino, où des agents spécialisés du Bureau de l’Immigration de la Questure dorique ont assuré son escorté vers son pays d’origine. Cette procédure s’inscrit dans une politique de « rimpatrio » visant à éloigner les individus perçus comme une menace pour l’ordre public.
Selon l’agence cette pratique par la nécessité de « prévenir les délits » et de renforcer la « sécurité perçue » par les citoyens, en s’appuyant sur des contrôles renforcés et une coopération transfrontalière.
Les rapatriements s’inscrivent dans le cadre d’accords UE-Tunisie, critiqués pour leur opacité et leurs risques de violations des droits humains. Des rapports dénoncent des abus en Italie, notamment des décès non élucidés.
Ainsi les expulsions répondent à une logique de « prévention », mais soulèvent des questions sur les garanties juridiques et les critères de dangerosité.