Face à l’avènement des technologies et de l’intelligence artificielle, les robots présents dans certaines usines tunisiennes modernes remplacent progressivement les travailleurs, avec des coûts réduits et une productivité sans interruptions, grèves ou revendications salariales. C’est ce qu’a révélé l’expert en économie Moez Joudi via sa page Fb.
Selon son point de vue, ces machines programmables, équipées de logiciels avancés (machine learning, deep learning) et connectées aux données de marché, optimisent les processus tout en minimisant les erreurs et les gaspillages.
Toutefois la question se pose de savoir comment légiférer sur les contrats de travail et les mécanismes d’embauche sans favoriser une mécanisation accrue, susceptible d’aggraver le chômage. A cet effet, il précise que les expériences historiques et géographiques montrent que le durcissement des règles d’embauche conduit souvent à une baisse des recrutements et à une hausse du chômage.
Il ajoute: “Malgré des compétences techniques reconnues et des initiatives comme la création d’un institut national de l’IA, le pays peine à articuler une stratégie claire pour concilier innovation technologique et protection sociale”
Ainsi il alerte sur le risque de rester en position de consommateur de technologies plutôt que de producteur, tout en soulignant l’urgence d’un cadre éthique et réglementaire adapté”.