Les prix du pétrole ont progressé vendredi 21 mars, enregistrant une deuxième hausse hebdomadaire consécutive, alors que les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran et le dernier plan de production de l’Opep+ ont fait naître des attentes d’un resserrement de l’offre.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté vendredi de 16 cents, soit 0,2%, pour s’établir à 72,16 dollars le baril. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont augmenté de 21 cents, soit 0,3%, pour atteindre 68,28 dollars.
Sur une base hebdomadaire, le Brent a augmenté de 2,1% et le WTI d’environ 1,6%, leurs plus fortes hausses depuis la première semaine de l’année 2025.
Jeudi, le Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran, qui visent, pour la première fois, un raffineur chinois indépendant parmi d’autres entités et navires impliqués dans la fourniture de pétrole brut iranien à la Chine.
Cela a probablement envoyé un message au marché selon lequel les entreprises chinoises, les plus gros acheteurs de pétrole iranien, ne sont pas à l’abri de la pression des sanctions américaines, a déclaré Scott Shelton, analyste énergétique chez TP ICAP.
Il s’agit de la quatrième série de sanctions de Washington contre Téhéran depuis que le président Donald Trump a promis en février une « pression maximale » et s’est engagé à réduire à zéro les exportations de pétrole iranien.
Le durcissement du régime de sanctions américaines va probablement inciter certains acteurs du marché impliqués dans le transport de brut iranien à se montrer plus prudents à l’avenir, a déclaré Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.
Les analystes de la banque ANZ prévoient une réduction d’un million de barils par jour (bpj) des exportations iraniennes de pétrole brut en raison du durcissement des sanctions.
Les prix du pétrole ont également été soutenus par le nouveau plan de l’Opep+, qui prévoit que sept membres réduisent encore leur production afin de compenser une production supérieure aux niveaux convenus.