Le président américain Donald Trump a déclaré, lundi 24 mars, que les tarifs douaniers sur les automobiles seraient bientôt appliqués. Tout en précisant que ces taxes ne seraient pas imposées le 2 avril, et que certains pays pourraient bénéficier de répit. Une décision interprétée par Wall Street comme un signe de flexibilité sur un sujet qui agite les marchés depuis des semaines.
Dans le même temps, Trump a ouvert un nouveau front dans la guerre commerciale mondiale en imposant des droits de douane secondaires de 25 % à tout pays qui achète du pétrole ou du gaz au Venezuela. Une directive qui fait grimper les prix du pétrole.
À la Maison Blanche, Trump a déclaré aux journalistes que tous les nouveaux tarifs ne seraient pas annoncés le 2 avril. Tout en ajoutant qu’il pourrait accorder à « de nombreux pays » des réductions sur les tarifs, mais n’a fourni aucun détail.
Un responsable de la Maison Blanche a refusé de dire exactement quand les tarifs sectoriels sur les automobiles, les produits pharmaceutiques ou les puces semi-conductrices entreraient en vigueur. Tout en notant que cela restait « à déterminer » et à la discrétion du président. « Le président est déterminé à mettre en œuvre des tarifs douaniers réciproques très élevés. Les gens doivent s’y attendre », a-t-il ajouté.
Bloomberg et le Wall Street Journal ont rapporté plus tôt que l’administration réduisait son approche concernant le vaste lot de taxes dont Trump dit depuis des semaines qu’elles seraient imposées le 2 avril, et pourrait retarder les tarifs spécifiques à certains secteurs.
La Bourse applaudit
Les actions américaines ont terminé la journée de lundi en hausse, portées par l’optimisme quant à l’ampleur des droits de douane. Lesquels devraient être détaillés la semaine prochaine. L’indice S&P 500 a gagné près de 1,8 %, clôturant à son plus haut niveau en plus de deux semaines…
Trump, qui a déclaré que les pays peuvent toujours éviter les taxes s’ils réduisent leurs tarifs douaniers ou délocalisent leur production aux États-Unis, a également annoncé lundi un investissement de 21 milliards de dollars du groupe sud-coréen Hyundai Motor aux États-Unis.
L’investissement comprendrait une nouvelle usine sidérurgique de 5,8 milliards de dollars en Louisiane, a-t-il souligné à la Maison Blanche aux côtés du président de Hyundai, Euisun Chung, et du gouverneur de la Louisiane, Jeff Landry.