Nommé par Donald Trump, Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights et ancien Marine, est désigné ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Sa mission, encore en attente d’approbation par le Sénat, s’annonce délicate dans un contexte de relations tuniso-américaines marquées par des signaux cryptés et des tensions potentielles. Avec un parcours militaire et industriel impressionnant, Bazzi devra naviguer entre les priorités de l’administration Trump et les attentes tunisiennes, dans un contexte complexe.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur a souligné dans un post que cette désignation pourrait refléter des priorités stratégiques américaines, notamment la promotion des accords d’Abraham et des relations avec Israël, tout en appelant à une gestion prudente pour éviter une escalade diplomatique
« En attente de l’audition et de l’approbation par le Sénat sur la nomination du nouvel ambassadeur des États-Unis en Tunisie « Bill Bazzi », un Libanais d’origine chiite et actuellement maire de Dearborn, Michigan, après avoir passé plus de deux décennies dans les Marines et ensuite travailler dans les compagnies Ford et Boeing, où les points de repère de sa mission seront à la tête de l’ambassade des États-Unis en Tunisie, les signaux venant de la nouvelle administration américaine sont des messages cryptés qui peuvent être garantis pour appeler à la spécialisation, à la réflexion sobre et à l’interaction pour éviter une escalade qui pourrait être basée sur la violence et la dure du président Trump comportement.
Outre le télégramme félicitant l’administration américaine à l’occasion de la fête nationale tunisienne, que l’on peut qualifier de pâle et semblable à un message crypté dans ses coudes et gardé le silence, ce que les observateurs rassemblent n’invite pas l’ambassadeur tunisien à la table du petit déjeuner animée par Le président Trump à la maison blanche, en cas de preuve d’exclusion, en présence de personnalités politiques américaines. Et les nouveaux ambassadeurs au Koweït et en Tunisie, et les chefs des missions diplomatiques des pays islamiques à Washington, que le président Trump a nommé les uns par les autres, peuvent être un message qui semble être un protocole et une garantie politique, adressé aux dirigeants politiques tunisiens, surtout que le président américain a salué le nouvel ambassadeur américain en Tunisie sans louer les relations irakiennes tunisiennes. L’américain et sa nature, suffit de dire qu’une importante mission attend l’ambassadeur Bazi en Tunisie.
Alors que le président américain affirme dans le même contexte l’importance de son administration pour faire circuler l’accord d’Ibrahim dans la région, qui est la voie de la normalisation entre les États arabes et Israël, une indication claire des priorités de la nouvelle administration américaine dans la région, en plus à répondre aux accusations sur la politique tunisienne, intérieure et extérieure, exprimées par des personnalités politiques et parlementaires des deux grands partis, en particulier le parti républicain, qui a obtenu la dernière élection, a obtenu la majorité à la Chambre des représentants et sénateurs américains.
Les signaux en provenance de Washington peuvent indiquer une accumulation d’orages et la possibilité d’une tempête diplomatique impie. Il peut être judicieux de contenir et d’éviter les éruptions et les aggraver. »