Le Prix Fragonard de littérature étrangère a récompensé la Tunisienne Amira Ghenim et sa traductrice Souad Labbize pour « Le Désastre de la maison des notables » (éd. Philippe Rey), distingué parmi dix finalistes. L’information a été révélée par le site spécialisé actualitte.com
Doté de 5 000 € pour l’autrice et 2 000 € pour la traductrice, ce prix récompense une œuvre écrite par une femme, traduite et publiée en français entre août 2024 et février 2025.
Le Prix Fragonard de littérature étrangère a récompensé la Tunisienne Amira Ghenim et sa traductrice Souad Labbize pour « Le Désastre de la maison des notables » (éd. Philippe Rey), distingué parmi dix finalistes. L’information a été révélée par le site spécialisé actualitte.com Un jury prestigieuxUne saga familiale et politiqueParcours d’une autrice militante
Un jury prestigieux
Le jury, présidé par des personnalités comme Clara Dupont-Monod, Liya Kebede et Jakuta Alikavazovic, a salué cette fresque historique tunisienne. Le roman plonge dans les années 1930, où un scandale oppose deux familles – les Naifer (conservateurs) et les Rassaa (progressistes) – après qu’une jeune épouse est accusée d’adultère avec Tahar Haddad, militant pour les droits des femmes.
Une saga familiale et politique
À travers des récits entrelacés, Ghenim dévoile les répercussions de ce drame sur cinquante ans d’histoire tunisienne, de la colonisation à la révolution de 2011, en explorant les luttes pour l’émancipation féminine.
Parcours d’une autrice militante
Née en 1978 à Sousse, Amira Ghenim, agrégée d’arabe et linguiste, signe ici son deuxième roman, déjà primé par l’Arab Booker Prize et le Comar d’Or en 2021. C’est sa première traduction en français.
La lauréate gagne aussi un séjour de huit jours à Arles, offert par le festival littéraire « Les Suds ».