Le député de l’ARP Tarek Mehdi a récemment abordé la question de la relocalisation des migrants en situation irrégulière; et ce, après l’évacuation des camps d’El Amra et Jbeniana. Il précise que ces migrants ont été déplacés vers des terres fertiles appartenant à l’État, telles que Henchir Seres, connues pour leur production d’olives. Le représentant du peuple s’est exprimé lors de son intervention sur les ondes de Jawhara fm, ce lundi 7 avril 2025. Il déclare : « Il n’y a donc pas d’autres solutions que des ponts aériens entre les champs d’olives… «
Il rappelle que « la Tunisie a reçu 20 millions d’euros de l’Union européenne pour assurer le retour volontaire des migrants non réguliers ». Tout en affirmant que « la Tunisie devrait adopter une politique similaire à celle de la Turquie, qui a déclaré qu’elle ne s’opposerait pas aux migrants souhaitant se diriger vers l’Europe ». En outre, il ajoute : « Si nous maîtrisons le courant […] nous laisserons le passage libre vers la mer ». Le député a insisté sur la nécessité d’une union des pays du Maghreb face à ce phénomène afin de le réduire. En considérant qu’ils sont les plus touchés par cette vague.
Il a également mentionné que « l’Algérie a fermé ses frontières avec le Tchad, le Mali, le Niger et les tribus Touareg. Lesquels transportaient des migrants des frontières sahariennes africaines vers les frontières tunisiennes. Et qu’ils défendent désormais leurs terres et les protègent ».
Le député a souligné que « la Tunisie n’est pas en mesure de faire face à cette crise seule ». Tout en appelant à « contenir les migrants non réguliers dans des zones éloignées des zones urbaines et sous la protection de la sécurité et de l’armée tunisiennes. Puis elles procéderont à leur rapatriement »