Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a contesté l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Tunis contre le pharmacien Raouf Jemaaï. Et ce, dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital public La Rabta, remontant à l’année 2019.
Dans un communiqué publié lundi, le SPOT a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de « blanchiment de l’échec du système de santé en transformant un pharmacien innocent en bouc émissaire ». Tout en imputant la responsabilité de cette tragédie au ministère de la Santé en raison de « la négligence, de la mauvaise gestion et de l’absence de contrôle ».
Par ailleurs, le syndicat a exprimé sa volonté de mener « toutes les formes de lutte juridique » pour défendre ses adhérents. Il estime en effet que le procès du pharmacien Raouf Jemaaï « a manqué des conditions minimales d’une enquête équitable et impartiale et a ignoré les conclusions d’un comité d’experts officiel désigné par les autorités publiques ».
Au final, notons que la Cour d’appel de Tunis avait condamné tous les accusés dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital La Rabta. Elle les avait condamnés chacun à huit mois de prison, associés à une amende de 30 000 dinars en faveur de chaque famille de victime.
Avec TAP