Après la diffusion d’une vidéo montrant des médecins qui étaient incapables de réanimer trois enfants victimes d’une attaque au gaz de chlore (une arme chimique mortelle), les membres du Conseil de sécurité avaient les larmes aux yeux.
Ils sont trois enfants d’un an, deux ans et trois ans, ainsi que leurs parents et leur grand-mère tués le 16 mars lors d’une attaque sur le village de Sarmin, situé au nord-est de la Syrie.
Le rapport de Human Rights Watch, du 14 avril, a mentionné que: ”les personnes qui se trouvaient à proximité des zones d’impact ont présenté des symptômes cohérents avec une exposition à des produits chimiques toxiques, et parmi les restes de bombe-baril découverts sur les lieux figuraient des bonbonnes de gaz. Des témoins ont décrit une forte odeur de chlore sur les zones d’impact, ou provenant des vêtements des victimes.”
Il est à noter que selon le rapport des Nations unies, le conflit syrien a fait plus de 215 000 morts et 10 millions de personnes déplacées, depuis mars 2011. Il s’agit de “La crise humanitaire la plus grave de notre temps”, a indiqué le secrétaire général Ban Ki Moon.