L’Arab Tunisian Bank (ATB), en collaboration avec le Forum de la littérature de l’enfant, a tenu une conférence de presse vendredi 24 avril lors de la sixième édition du concours des prix arabes pour le Prix littéraire de l’enfant. Le Prix Arabe de Mustapha Azzouz pour la littérature de l’enfant de l’Arab Tunisian Bank a été remis aux grands gagnants de cette édition :
- Mohamed Ayet Mihoub : 2000 dinars
- Lotfi Hajlaoui : 2000 dinars
- Mohamed Ahmed Abdel Jaouad Dhaher : 4500 dinars
- Ghimar Mahmoud (Syrie) : 7000 dinars
Souad Affes, présidente du Forum de la littérature de l’enfant, a déclaré quant au prix de Mustapha Azzouz, que cette édition est différente des précédentes, où de nombreux pays ont participé, Oman, le Bahraïn, le Liban, la Syrie, Libye pour la première fois, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc. Mentionnant entre autres : “Nous sommes très contents on voit que le prix Mustapha Azzouz est en train de prendre de l’ampleur et de se faire connaître“.
Et de poursuivre : “ Pour cette édition, selon le jury, la participation est meilleure. Sur différents niveaux : la langue arabe, le côté pédagogique, la science-fiction sachant que les Occidentaux sont en avance par rapport à nous“.
Selon les statistiques, les filles lisent plus que les garçons, affirme l’enseignante Messaouda Larit, doctorante en littérature enfantine. Parmi l’un des thèmes choisis est l’égalité de genre entre garçons et filles. D’après ses recherches, ce sont généralement les filles qui lisent plus attirées par les héroïnes qui représentent la douceur, contrairement aux garçons qui sont davantage attirés par les contes d’aventure, de voyage etc.
Elle ajoute : “ On doit enseigner d’une manière indirecte les valeurs de l’égalité en respectant la différence entre garçon et fille”.
Par ailleurs, Najla Nusayr Bashour, enseignante à l’American University of Beirut -liban, est intervenue précisant : “ L’éducation d’autrefois est totalement différente, notamment dans la lecture. Aujourd’hui nous essayons de fournir des efforts à travers des organisation non gouvernementales, d’inciter les enfants à lire plus”.