Tahar Manaï, accompagné de son sherpa Nima, se trouvaient au camp de base de l’Everest, qu’ils ont rejoint le 12 avril dernier, lorsque le terrible tremblement de terre a causé une avalanche emportant avec elle la vie de plusieurs dizaines d’alpinistes. Tahar Manaï a pu joindre par téléphone ses proches en France et en Tunisie pour les alerter et leur annoncer qu’il était sain et sauf. Tahar Manaï a indiqué que : « La moitié du camp de base est gravement endommagée puisqu’il a été englouti sous la neige. J’ai eu beaucoup de chance. Je vais bien »; avant d’assurer que la descente allait avoir lieu pour les alpinistes qui avaient échappé à l’avalanche.
Son amie Marine Meyet, qui résidait à Kathmandou pour les besoins du projet, a également joint par téléphone sa famille en France pour les informer de son état et de l’état de son environnement : « Toute la ville est effondrée. J’étais sur le toit, je suis sortie dès que j’ai pu » a-t-elle assuré. Marine Meyet se trouve actuellement à Kathmandou en sécurité dans un hôtel en compagnie d’autres personnes.
En ce lendemain du séisme le plus meurtrier qu’ait connu le Népal, causant chaque heure plus de victimes, la communication a été établie avec Tahar Manaï qui a pris la route vers Lukla pour rejoindre Kathmandou, accompagné de Nima.