Néji Jelloul, ministre de l’Education, a affirmé que les ressources du ministère sont insuffisantes pour entamer les réformes nécessaires dans les établissements scolaires, notamment celles relatives à l’infrastructure.
Dans le cadre de sa visite au gouvernorat de Kasserine, le ministre a constaté la situation déplorable à tous les niveaux, notamment pour ce qui est de l’infrastructure et de l’approvisionnement en eau potable.
Expliquant le problème de l’eau potable, il a rappelé que plusieurs écoles dépendent d’associations chargées de leur alimentation en eau potable mais qui sont grevées de dettes: « Nous allons coordonner nos interventions avec la SONEDE. Autrement, nous opterons pour une solution de rechange, à savoir la construction de barrage ». Et d’affirmer que l’école tunisienne a été abandonnée à un certain moment et que les problèmes ne peuvent pas être résolus en un clin d’œil.
« Réformer les écoles tunisiennes nécessite des millions de dinars et les ressources du ministère ne sont pas suffisantes », avertit-il. Le ministre a plaidé pour « un effort nationale exceptionnel ». Et de poursuivre : « Il est inconcevable qu’au 21e siècle, des enfants soient privés d’eau potable et suivent des cours dans une salle de classe insalubre ». « Je vous promets que les établissements scolaires disposeront d’une bonne infrastructure à partir de la prochaine année scolaire », conclut-il.