Dans le contexte de la crise pétrolière en Algérie marquée par la baisse vertigineuse des prix des hydrocarbures, The Economist Intelligence Unit ( EIU ), vient de publier une nouvelle analyse des risques souverains et crédits pour l’Algérie.
Ce think tank affilié au Financial Times, n’écarte pas la possibilité d’une révision à la baisse du rating dans les mois à venir. Les facteurs sous-jacents font aujourd’hui consensus, puisqu’il s’agit de la prédominance du secteur des hydrocarbures et de la fiscalité pétrolière sur les recettes budgétaires, ainsi que les politiques d’expansion budgétaires, que EIU considère aujourd’hui comme insoutenables à long terme.
Selon notre confrère algérien Al Watan, le think tank estime qu’une diversification de l’économie, une réduction des subventions, ainsi que la maîtrise de la facture des salaires de la Fonction publique seraient nécessaires afin d’améliorer le rating du risque souverain Algérie. EIU précise aussi que, bien que le déficit de la balance des paiements pèse sur la notation du risque, l’effet est limité par le facteur de l’endettement extérieur qui est extrêmement bas comparativement aux pays notés BB et qui risque de le demeurer, au regard du fait que les pouvoirs publics interdisent, depuis plusieurs années, aux entreprises tout recours à l’endettement extérieur.