La cérémonie de clôture de la 48e session de l’Institut africain des assurances ( IAA ) s’est tenue hier, 11 juin, en présence de Boutheina Ben Yaghlane Ben Slimane, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, du président-directeur général de la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances ( STAR ) Lassaâd Zarrouk et de la directrice de l’Institut africain des assurances. 65 diplômés ont été honorés en recevant leur diplômes et leur prix.
Lassaâd Zarrouk, dans son intervention, a affirmé que la présente promotion marque une nouvelle page dans l’histoire de l’institut depuis sa création en 1967. Ainsi l’institut pendant toutes ces années a accompli sa mission de formation et son ouverture sur toutes les civilisations et les pays. M. Zarrouk a estimé que l’ IAA est enraciné dans son environnement et qu’il a pris en considération tous les changements nationaux et internationaux dans le domaine de la gestion des risques et des assurances, avec pour objectif de mieux former ses étudiants et leur donner les outils idoines afin qu’ils aient le profil requis pour donner une valeur ajoutée aux sociétés d’assurance et de réassurance.
« La STAR qui avait une approche visionnaire en ayant l’honneur de fonder l’ IAA aura aussi l’honneur de l’accompagner pendant les prochaines années, tout en ayant la certitude que son avenir sera plus brillant que son passé « , a-t-il indiqué. Et de conclure par des remerciements à toute l’équipe pédagogique de l’ IAA.
Puis la parole a été donnée à Boutheina Ben Yaghlane Ben Slimane, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, qui a entamé son intervention en félicitant les diplômés. La secrétaire d’Etat n’a pas manqué de souligner l’importance de la formation continue et la nécessité du perfectionnement des compétences dans tous les domaines.
A propos de l’Institut africain des assurances, elle a souligné le fait que sa dimension africaine fait de la Tunisie un portail d’enseignement, en déclarant : « On ne parle plus des frontières tunisiennes, on parle de la dimension africaine et le fait que des étudiants africains fassent partie des diplômés reflète la dimension prise par la Tunisie de portail pour les sciences », précise-t-elle. Revenant sur le partenariat public -privé, Ben Yaghlane a estimé que c’est un moyen pour la promotion du secteur de l’assurance. Quant aux contrats-programmes, la secrétaire d’Etat a affirmé qu’ils peuvent aider à la réforme du secteur, ajoutant que plusieurs réformes seront réalisées par la Haute instance des assurances.
La directrice de l’Institut africain des assurances a estimé de son côté que « l’occasion est venue aujourd’hui de découvrir l’important rôle joué par l’ IAA pour enrichir le secteur par de nouveaux acteurs participant à la culture de l’assurance », ajoute-t-elle. De même, la directrice a pris soin de rappeler les spécificités du programme et a adressé ses remerciements à tous les enseignants.