Trois jours avant le démarrage du concours de la sixième année, le secrétaire général du syndicat général de l’enseignement de base relevant de l’UGTT, Taher Dhaker, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, a affirmé qu’il n’exclut pas la possibilité qu’un certain nombre d’instituteurs brise le boycott du concours de la sixième année primaire. Mais ce nombre sera très limité ne permettra pas d’assurer le bon déroulement du concours.
Dans le même contexte, le syndicaliste a rappelé que ceux qui vont surveiller le concours ne portent pas le titre d’instituteur et sont des administratifs, ce qui ne leur donne pas le droit d’assurer cette tâche. Faire appel au corps administratif montre bel et bien que le ministère de l’Education a échoué à convaincre le corps enseignant pour assurer le bon déroulement du concours.
Interpellé sur l’affirmation du ministère de l’Education du bon déroulement du concours prévu pour le 18 juin- malgré l’intention des instituteurs de le boycotter- le syndicaliste a rappelé que le ministère avait déjà affirmé que les examens du troisième trimestre auraient eu lieu, contrairement à ce qui s’est passé. « Ce genre de promesse n’est qu’une déclaration à la presse, pour induire les gens en erreur », affirme-t-il.
Revenant sur les négociations, Taher Dhaker a affirmé que toute négociation entre le syndicat et le ministère de l’Education s’est arrêtée depuis le 7 mai : « Le ministère de l’Education refuse la négociation et il est le responsable de la situation actuelle », conclut-t-il.