Pour le 6e jour du mois saint, « Awled Moufida » diffusé sur la chaîne Al Hiwar Attounsi, caracole en tête des feuilletons les plus suivis par les téléspectateurs, avec un taux d’audience de 67,3% gardant ainsi la première place en termes de taux d’audience.
Selon le site audimat.tn, « Nsibti Laâziza » diffusé sur Nessma TV arrive en deuxième position avec 34,9%.
Le jeu « Dlilek Mlak » de Sami Fehri est en troisième position avec 32% de taux d’audience.
Quant au feuilleton « Naouret El Hwé » diffusé sur Al Wataniya 1,qui occupait la première place au début de Ramadan, enregistre 23,6% de taux d’audience en net recul. Pourtant pas moins de 125 acteurs ont pris part à « Naouret El Hwé », dont des célébrités telles que Fathi Hadaoui, Ali Bennour, Raouef Ben Amor, Wajiha Jendoubi, Jamila Chihi, Rym Riahi, Mariem Ben Hassine, Moez Toumi, Najla Ben Abdallah, Raja Farhat , sans oublier les autres.
Pour la première saison, la chaîne nationale, qui semble avoir choisi de jouer dans la cour des grands, a mis le paquet, jouant la carte de la qualité et de l’esthétique et abordant les sujets brûlants de notre société : maltraitance d’enfants, abus sexuels sur mineurs et trafic d’organes, sujets tabous qui sont rarement abordés à la télévision même après la Révolution.
Or, dans la deuxième saison, le feuilleton ne focalise plus sur les sujets ayant attiré l’attention des spectateurs. Plus grave, il n’y a plus de fil conducteur, ça part dans tous les sens, le spectateur y perd pied et cela explique probablement pourquoi il zappe.
Morale de l’histoire : il ne suffit pas d’avoir un panel d’acteurs-vedettes s’il n’ya pas de trame qui cloue le spectateur à son fauteuil. Bref c’est du côté du scénario que le bât blesse.