Dégringolade, lundi, du prix du pétrole à 50, 85 dollars, à son plus bas niveau depuis le 30 janvier dernier. Deux explications à cette chute vertigineuse du prix de l’or noir sur les marchés mondiaux : les craintes de surproduction avec le prochain retour de l’Iran, et le ralentissement important de l’économie chinoise.
Après avoir enregistré une hausse la semaine passée atteignant près de 55 dollars le baril, les cours du Brent ont enregistré leur plus bas niveau depuis 6 mois. En début d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 51,05 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,16 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Plusieurs facteurs, analyse notre confrère algérien l’Eco News, sont à l’origine de cette baisse continue des prix du pétrole. Il s’agit notamment de la baisse de la production manufacturière chinoise qui a atteint en juillet son minimum en deux ans, indique une étude indépendante rendue publique lundi, confirmant ainsi l’essoufflement de la deuxième économie mondiale et deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde.
Toujours selon la même source, les commentaires faits par le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanghaneh sur le futur niveau des exportations du pays ont renforcé la fébrilité des investisseurs. Selon le chef de la diplomatie iranienne, la production de son pays va augmenter de 500.000 barils par jour, et ce, juste une semaine après la levée des sanctions.