Dévoilant quelques aspects d’un rapport qui sera publié au cours de cette semaine sur la rentrée scolaire, Slim Saadallah, président de l’Organisation tunisienne de défense du consommateur ( ODC ), a déclaré que contrairement à plusieurs rentrées scolaires précédentes, tous les livres scolaires sont disponibles dans les librairies, ce qui n’était pas le cas depuis des années.
Par ailleurs, le président de l’ODC a indiqué que quelques citoyens se sont plaints d’un certain manque du cahier subventionné. Cependant et d’après la même source, des réseaux du commerce parallèle vendent les cahiers subventionnés, ce qui pose la question de savoir comment un produit subventionné par l’Etat peut-il atterrir dans le circuit du commerce parallèle et d’avertir que dans le cas où les services du contrôle économique trouveraient des cahiers subventionnés en vente hors des circuits formels, ils seront saisis.
Un autre point a été relevé, à savoir les prix excessifs des cartables et des tabliers pour les écoliers : « Certains tabliers ont atteint les 80 dinars et quelques cartables sont à 180 dinars voire plus ». Pour pallier ce problème, l’ODC a formulé une proposition au ministère de l’Education qui consiste à ce que le ministère se charge de sous-traiter la production des cartables et des tabliers, afin de réduire les prix. « 50% des écoles du Grand Tunis ont déjà opté pour la vente des tabliers à moindre prix, alors pourquoi pas ne pas étendre la pratique aux cartables, s’ils répondent aux normes du cahier des charges », précise-t-il. Et de rappeler le lien de causalité entre la déscolarisation et les prix excessifs des études, surtout pour les familles nombreuses.