Les directeurs des écoles primaires qui empêcheraient les instituteurs de travailler dans le contexte de grève seront licenciés, a averti le ministre de l’Education Neji Jalloul, hier 17 septembre, lors de son intervention en direct sur l’émission « Le huitième jour ».
Dans le même contexte, le ministre a affirmé qu’il est de son devoir de protéger le droit de grève et le droit de refuser la grève. « Nous détenons une liste de directeurs d’écoles qui sont impliqués dans la fermeture des portes des écoles lors de grèves », indique-t-il.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que conformément à une convention signée entre l’UGTT et la présidence du Gouvernement, les jours de grève seront prélevés des salaires des grévistes : « Il est inconcevable d’accorder un salaire à ceux qui ont manqué à leur devoir et c’est ainsi que ça se passe dans toutes les démocraties du monde « , argumente-t-il.
En ce qui concerne les raisons de la grève des instituteurs, Néji Jalloul a indiqué que la revendication principale des instituteurs consiste dans des promotions exceptionnelles relatives aux années 2019-2025 : « Pourtant ils ont bénéficié de trois promotions exceptionnelles en 2014 », précise-t-il.
Le ministre a conclu son intervention en affirmant que la situation de l’enseignement en Tunisie est « catastrophique par rapport à d’autres pays et que le nombre des jours d’études demeure faible par rapport aux normes internationales », regrette-t-il.