Le projet de loi de Finances 2016– élaboré sur la base d’un cours de pétrole à 61 dollars le baril- table sur un taux de croissance de 3% ; une hypothèse confortée essentiellement par l’amélioration des prévisions économiques au niveau international, mais aussi dans la zone euro. Ce qui devrait se traduire par une hausse de la demande extérieure adressée au Maroc. Selon notre confrère marocain L’Economiste, le recul des cours du pétrole sur les marchés internationaux l’année prochaine pourrait également booster la croissance économique.
Le gouvernement marocain peut se targuer d’avoir finalement atteint un taux de croissance de 5%, contrairement aux prévisions du FMI et de la Banque mondiale qui avançaient des chiffres en deçà. L’autre bonne nouvelle de 2015, qui rendrait plausible l’hypothèse d’une croissance de 3% en 2016, concerne la récolte record de 115 millions de quintaux de céréales.
Au terme de l’exercice en cours, le déficit de la balance des paiements devrait reculer à 2,8% contre 9% il y a quatre années. Les investissements directs étrangers ont atteint 24,2 milliards de DH, en hausse de 22,8% par rapport à 2014. Ce qui a permis de conforter le matelas de devises qui s’est élevé à 213 milliards de DH, soit la couverture de six mois et 12 jours d’importation.
Le taux de chômage, rappelle L’Economiste, a été réduit à 8,7% contre 9% en moyenne au cours de ces quatre dernières années. Quant au taux d’inflation, il a été maintenu à 1,8%. Ce qui se traduit par la consolidation du pouvoir d’achat et donc la consommation interne. Le gouvernement prévoit de le ramener à 1,7%.