Observer la grève demeure toujours une possibilité à ne pas exclure, déclare Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ), suite à la réunion du groupement du secteur privé relevant de la centrale syndicale, hier 3 novembre.
Dans le même contexte, il a précisé que la grève demeure possible dans le cas où un accord portant sur les augmentations salariales ne serait pas conclu entre la centrale syndicale et la centrale patronale.
Pour justifier ce recours à la grève, Belgacem Ayari a rappelé que « depuis 2012, les travailleurs dans le secteur privé n’ont bénéficié qu’une seule fois d’une augmentation salariale, à savoir 20 dinars ».
Dans le même cadre Belgacem Ayari a fait savoir qu’une réunion du groupement du secteur privé est prévu pour le 8 novembre, dans l’objectif de préparer la commission administrative de l’UGTT.
Par ailleurs, il a affirmé la volonté de la centrale syndicale de poursuivre les négociations sociales avec l’UTICA, à condition que cette dernière fasse des propositions sérieuses.
Il est à rappeler que les dernières séances de négociations sociales qui ont eu lieu au siège du ministère des Affaires sociales ont dévoilé bel et bien que les sujets de conflit sont : l’effet rétroactif des augmentations et le montant de l’augmentation.
Notons enfin que le groupement du secteur privé a recommandé de recourir à des protestations pacifiques qui seront conclues par une grève générale dans le secteur privé, en cas d’impasse.