A J-8 de la grève générale annoncée par l’UGTT dans le secteur privé, dans le gouvernorat de Sfax, la commission des affaires sociales relevant de l’UTICA a tenu une conférence de presse, présidée par son président, Khalil Ghariani.
Il a indiqué que la commission des affaires sociales demeure ouverte aux propositions de l’UGTT et estime aboutir à un accord bien avant la date de la grève tout en soulignant le fait que la Centrale patronale n’a jamais dévié du chemin du dialogue et dans ce sens là, il a rappelé que les délégations de l’UTICA ne se sont jamais soustraites aux séances de négociations sociales tenues au siège du ministère des Affaires sociales à l’exception d’une seule fois due à « une erreur administrative », d’après ses dires.
Revenant sur la grève prévue pour le 19 novembre, Khalil Ghariani a affirmé que l’UTICA envisage de réagir positivement par rapport à cette grève : « Les entreprises où la grève se tiendra seront fermées le jour de la grève puis elles rouvriront et le dialogue reprendra », explique-t-il.
Cependant, il a indiqué dans le même contexte que durant les négociations sociales partout dans le monde, les protestations et les mouvements sociaux sont mis à l’écart et tout se fait à travers le dialogue. En ce qui concerne le taux d’augmentation salariale, il a affirmé que la commission tient à son taux proposé, à savoir 4,3%.
De son côté, Abdelaziz Halleb, membre de la commission des affaires économiques et membre de la commission des affaires sociales de l’UTICA, a précisé à leconomistemaghrebin.com que les différents taux d’augmentations salariales proposés par l’UGTT 15% puis 12%, sont surréalistes et ne se basent sur aucun indicateur économique : « Depuis 40 ans, nous n’avons jamais fait de telles augmentations même pas du temps où la croissance était à 7% », a-t-il indiqué.