Le taux de dioxyde de carbone ainsi que les autres gaz impliqués dans le phénomène de l’effet de serre, ont atteint un nouveau pic. Les observations effectuées à l’échelle du globe en 2014, ont confirmé en effet, la tendance à la hausse des taux de ces gaz dans l’atmosphère, principalement impliqué dans le réchauffement climatique.
Ainsi les données d’observations recueillies dans le cadre du Programme de la Veille de l’atmosphère globale ( VAG ) de l’OMM ( Organisation Météorologique Mondiale), révèlent qu’à l’échelle du globe, les taux du dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O) dans l’atmosphère, ont présenté une hausse respective de 143 %, 254 % et 121 % par rapport aux taux estimés de l’époque préindustrielle, utilisés comme valeur de référence.
La quantification de ces gaz atmosphériques prend toute son importance lorsque l’on sait qu’ils absorbent et réémettent de l’énergie infrarouge en direction de la surface terrestre. Ce phénomène connu sous le nom d’effet de serre, a comme principale conséquence, l’augmentation de la température moyenne à la surface du globe.
Le réchauffement climatique ne se répercute pas seulement sur les écosystèmes et sur l’environnement, mais ces conséquences s’étendent aux économies des pays du monde entier. En effet, son cout pourrait être évalué à 1450 milliards de dollars, à la fin du siècle, selon le rapport préliminaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ( GIEC ) de l’année 2014. A quand donc des mesures sérieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ?