Désormais le droit de prélèvement sur les salaires des affiliés des organisations syndicales est désormais possible. Notons que ce droit était uniquement réservé à l’UGTT. Habib Guiza, secrétaire général de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com a indiqué que l’organisation avait déposé une plainte auprès du Tribunal administratif pour revendiquer trois droits, à savoir : le droit de prélèvement sur salaire, le droit de recevoir des subventions de l’Etat et le droit de participer aux négociations sociales.
Notre interlocuteur a indiqué qu’il considère que l’obtention de ce droit est un acquis considérable mais son organisation tient à obtenir les deux autres droits, à savoir celui de la subvention et celui de négocier.
Il est à noter que le prélèvement sur les salaires des affiliés permettra la couverture des charges de l’organisation et constitue une source considérable de financement.
Au sujet des négociations sociales, notre interlocuteur a rappelé que l’organisation a été écartée des négociations sociales. Cependant il a estimé que toute revendication salariale doit être liée à la conjoncture économique.
Notons que les organisations concernées sont : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), l’Union des ouvriers de la Tunisie (UOT) et l’Organisation tunisienne du travail (OTT).