Tout est bien qui finit bien. La Société tunisienne de banque (STB) a inauguré aujourd’hui son nouveau mode de gouvernance qui consiste à scinder en deux le poste de président-directeur général puisque désormais il y aura un directeur général désigné à la suite d’un appel à candidature et un président de Conseil élu par le conseil d’administration, ce qui laisse présager un rôle plus actif du Conseil.
Ce matin, à 11h, à l’issue d’un conseil d’administration auquel a assisté Chedly Ayari, Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a été effectué le passage de témoin entre l’ancien PDG et le nouveau directeur général.
Une nouvelle page s’ouvre dans le registre du management de l’illustre banque nationale qui a posé dès les années 1960 les jalons de l’économie tunisienne. Abdelwahab Néchi, à la barre de puis deux ans et demi, en pleine tempête et récession post-révolution, a su tenir le cap du mieux qu’il pouvait et a su mener la barque jusqu’au rivage d’une recapitalisation des plus difficiles.
Il n’était pas candidat à sa propre succession. Il avait fait valoir son droit à la retraite. Son successeur, l’heureux nouveau élu, aux états de service fort brillants (il dirigeait une banque d’investissement à Oman), aura la lourde tâche de mener à bien des chantiers ouverts ces dernier temps – en ligne avec les programmes de restructuration de la STB – et de permettre à la banque au passé prestigieux de retrouver la place qui a été pendant longtemps la sienne.