Aucun accord n’a été conclu entre l’UTICA et l’UGTT, au sujet des négociations sociales, lors de la séance de réconciliation tenue hier au siège du ministère des Affaires sociales. Contacté par leconomistemaghrebin.com, Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT, a indiqué que l’échec des séances de réconciliation est dû à la grande disparité existant entre les propositions de l’UTICA et celles de l’UGTT : « L’UTICA propose une augmentation de 5 % après avoir énoncé 4,8% et nous demandons 12%, mais nous sommes prêts à accepter 10% d’augmentation « , explique-t-il et de préciser que 5% demeure une augmentation très minime.
Dans le même contexte, Sami Tahri a indiqué que la centrale syndicale demeure ouverte à tout dialogue sous l’égide du ministère des Affaires sociales : « Cependant, la reprise des grèves générales n’est pas une hypothèse à exclure »
Il est à noter que le ministère des Affaires sociales s’est exprimé aujourd’hui sur le sujet en indiquant qu’il fait de son mieux pour trouver un arrangement et aboutir à une solution avant la date du 10 décembre, date de la remise du Prix Nobel au Quartet à Oslo.
Notons que Khalil Ghariani, président de la commission des affaires sociales à l’UTICA, a indiqué, lors de son passage sur les ondes radiophoniques d’Express fm, que l’écart est grand entre les propositions des deux organisations nationales.
Revenant sur le pouvoir d’achat, il a déclaré que l’Etat devrait revoir la politique des prix bien avant de parler d’augmentations salariales.