«Nous avons décidé d’investir, durant les deux années à venir, 35 millions de dollars dans notre usine de Sandoz à Oued Smar, non seulement pour mieux répondre à la demande locale en médicament, mais aussi pour se lancer dans l’exportation du surplus de production», a déclaré le DG Algérie-Novartis, M. Harchaoui.
Cet investissement, selon lui, devra consolider la position concurrentielle du groupe sur le marché et augmenter sa position parmi les plus importants investisseurs dans le secteur pharmaceutique en Algérie. «Novartis est un des trois premiers laboratoires au monde. En Algérie, nous occupons le septième rang. Notre objectif pour les prochaines années est de nous classer parmi les trois premiers laboratoires en Algérie», dira M. Harchaoui.
Le même responsable affirme que de nouveaux produits sont en attente d’enregistrement et d’homologation au niveau du ministère de la Santé. Il s’agit notamment de médicaments pour les maladies cardiovasculaires et respiratoires, entre autres, précise notre interlocuteur, qui a tenu à rappeler que Novartis ne produit pas de générique.
Le DG Algérie-Novartis a reconnu, par ailleurs, que l’année 2015 est une année très particulière, marquée par la baisse des revenus pétroliers, qui s’est répercutée sur les importations des médicaments. «Les laboratoires installés en Algérie, notamment ceux ayant investi dans la production, se défendent mieux devant la crise actuelle», a-t-il affirmé. «Pour faire face à cette crise, il faut investir localement», a-t-il ajouté.