Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, a indiqué lors de son passage dans la soirée d’hier 4 décembre sur le plateau de Elhiwar Ettounsi que la centrale syndicale cherche la paix sociale : « La paix sociale est le résultat des négociations sociales entre l’UGTT et l’Utica d’un côté et entre l’UGTT et le gouvernement de l’autre », déclare-t-il.
Dans le même contexte, il a rappelé que les négociations entre l’UGTT et le gouvernement ont permis de décrocher des augmentations salariales importantes, ce qui n’est pas le cas pour le secteur privé. Il a rappelé l’échec des deux dernières séances de négociations entre les centrales syndicale et patronale. Le syndicaliste a indiqué que les augmentations salariales auront un impact positif sur l’économie tunisienne étant donné qu’elles permettront d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, ce qui sera positif pour la croissance. « Sur cette base-là, il faut accorder des augmentations salariales pour améliorer dans les limites du possible le pouvoir d’achat des travailleurs », indique-t-il.
Interpellé sur les propos du membre du bureau exécutif de l’Utica, Khalil Ghariani selon lesquels plusieurs entreprises n’ont pas les moyens pour faire face à de nouvelles augmentations salariales et que le pouvoir d’achat est une problématique qui concerne l’Etat en premier lieu qui doit agir dans le domaine de la santé, le transport et la révision des prix, Bouali Mbarki, a indiqué que chaque entreprise qui passe par des difficultés graves et ne réalise pas de bénéfices ferme généralement ses portes, ce qui n’est pas le cas en Tunisie : « Toutes les entreprises qui sont opérationnelles pour le moment et n’ont pas mis la clé sous la porte sont capables d’assumer des augmentations salariales », affirme-t-il et d’ajouter que plusieurs entreprises ont contacté l’UGTT et proposer des augmentations salariales.
De même, le syndicaliste a affirmé que suite à la fermeture du dossier des négociations sociales, l’UGTT envisage de se pencher sur les dossiers de la justice fiscale, la caisse sociale et d’autres dossiers. « Nous n’avons jamais avancé de revendications impossibles à réaliser », indique-t-il en conclusion.