La situation est préoccupante en Libye depuis l’attentat-suicide à Zliten, à 170 km de l’est de Tripoli. La persistance d’un vide politique se ressent de plus en plus. D’où l’intérêt d’accélérer la mise en place d’un gouvernement d’union nationale en Libye, c’est ce qu’en partie réclament les hauts responsables libyens.
Dans la journée du vendredi 8 janvier, Federica Moherini, la chef de la diplomatie européenne et de hauts responsables libyens se sont rencontrés à Tunis. Fayez El Sarraj, à la tête du nouveau gouvernement d’Union nationale, l’a annoncé aujourd’hui, lors d’un point de presse : la composition d’un nouveau gouvernement verra le jour prochainement. Comme il a été décidé, à l’issue de la rencontre avec les représentants de l’Union européenne, que c’est aux Libyens d’être les meneurs de cette étape décisive dans ce processus de transition démocratique pour la reconstruction de la libye.
Par ailleurs, la chef de la diplomatie européenne a annoncé : « Nous apportons notre soutien et notre solidarité au peuple libyen qui mérite la paix, la stabilité et la sécurité. Comme nous condamnons fermement les deux attentats-suicide qu’a connus la région de Zliten ».
Et de poursuivre : « Avec l’accord signé pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, ainsi que la présence d’un conseil présidentiel, nous sommes convaincus que la Libye assurera sa transition démocratique. Nous fournirons un don de 100 millions d’euros à la Libye une fois que la composition du nouveau gouvernement sera effective.