Imed Darouich, directeur général de la société britannique Petrofac, a été l’invité de l’Economiste Maghrébin. Petrofac passe par une situation cauchemardesque. Son activité est bloquée depuis plus de 50 jours par des protestataires qui ont envahi son siège à Kerkennah bien qu’ils n’aient rien à voir avec son activité. Cet énième blocage de Petrofac risque d’être fatal pour de nombreuses parties (les employés de la société, ceux qui bénéficient de son activité à Kerkennah et surtout l’Etat Tunisien).
La société mère a arrêté entre-temps ses investissements en Tunisie. L’arrêt de l’activité coûte à Petrofac quelque 200 000 dollars par jour dont 160 000 auraient dû revenir à l’Etat tunisien (actionnaire à raison de 55% dans la concession d’exploitation des champs Chergui à travers l’ETAP) qui bénéficie en plus des revenus des impôts sur les ventes.