En Libye, la situation politique et sécuritaire se complique de plus en plus. Quel est le devenir du pays? C’est en partie le but de la réunion des pays voisins de la Libye qui se tiendra les 21 et 22 mars à Tunis et au cours de laquelle les participants tenteront de trouver des solutions à la crise que traverse le pays.
S’interroger sur les éventuelles répercussions, mais aussi sur quelles positions diplomatiques prendre? Tel est l’objectif de la réunion. Quelle serait la solution politique?
La réunion en question comprend les ministères des Affaires étrangères d’Algérie, d’Egypte, du Soudan, du Niger, du Tchad.
La Libye est sous le joug de plusieurs factions gouvernementales qui rejettent la désignation de Fayaz Sarraj à la tête du gouvernement d’Union nationale libyen et qui veulent à tout prix prendre les rênes du pouvoir.
Depuis l’accord de Skhirat ( Maroc) du 17 décembre 2015, le gouvernement d’Union nationale libyen est confronté à plusieurs obstacles, en particulier les factions antagonistes de deux camps rivaux, plongeant le pays dans le chaos avec en arrière-plan la menace de l’organisation terroriste Daech qui tente par tous les moyens de gagner du terrain, en occupant des sites pétroliers à Syrte et à Derna, en particulier.
Cerise sur le gâteau, les affrontements entre certaines factions persistent encore, comme les milices de Fajr libya qui s’opposent farouchement à l’arrivée de Fayez Sarraj lequel, selon le quotidien Le Monde, devrait prendre ses quartiers à Tripoli, siège désigné du gouvernement d’Union nationale libyen.