La secrétaire générale d’Al-Joumhouri Maya Jribi a indiqué que le Dialogue national sur l’emploi doit absolument apporter des solutions.
Elle a estimé que le Dialogue national sur l’emploi contient plusieurs propositions et démarches positives dont Al-Joumhouri a proposé quelques-unes comme l’utilisation de l’économie sociale et solidaire.
Cependant la militante de centre-gauche a estimé que les propositions du Dialogue national ne se sont pas inscrites dans une stratégie nationale pour le développement « car on ne peut pas parler d’emploi sans parler de développement », précise-t-elle.
Egalement, Maya Jribi a pointé du doigt le fait que l’évasion fiscale et la corruption n’ont pas été traitées dans le cadre du Dialogue et n’ont même pas été évoquées, regrette-t-elle. « Comment discuter des programmes du développement, du Code du travail et du Code d’investissement sans évoquer le sujet de l’évasion fiscale et celui de la corruption ?» s’interroge-t-elle.
Maya Jribi a considéré que les discussions du Dialogue se sont déroulées comme si la Tunisie ne souffrait pas d’un mal appelé corruption qui la ronge de l’intérieur. « Il est hors de question de parler de nouveaux circuits économiquex et d’un nouveau modèle de développement sans une intention claire de déclarer la guerre à la corruption ». Ce qui veut dire d’après elle, une volonté politique forte et audacieuse « mais malheureusement cette volonté je ne la trouve pas aujourd’hui dans le Dialogue national, ni dans la politique du gouvernement d’une façon générale ».