Plusieurs infractions ont été découvertes par l’Instance nationale de la lutte contre la corruption, suite à une investigation qu’elle a menée. Résultats: absence du principe d’égalité des chances et de transparence.
En effet, dans un communiqué rendu public par l’Instance nationale de lutte contre la corruption, l’instance a indiqué qu’elle a transmis la liste des infractions au Chef du gouvernement. Il s’agit notamment selon la même source de :
- Contrat de travail accordé aux demandeurs d’emploi sans passer par un concours;
- Dans un certain nombre de concours, il n’est pris en compte que les dossiers d’un seul bureau de l’emploi et l’annonce du concours ne se fait que dans un nombre restreint de journaux et de sites électroniques, ce qui ne permet pas d’atteindre le plus grand public possible;
- Un nombre considérable de postes sont octroyés aux enfants de fonctionnaires publics sans passer par un concours conformément à des procès-verbaux établis en violation directe de la Constitution; ce qui a nécessité l’intervention du Tribunal administratif.
Ainsi l’Instance recommande la publication d’un nouveau décret de la part du Chef du Gouvernement rappelant les modalités du recrutement au sein de la Fonction publique, tout en affirmant que le concours est le seul moyen légitime pour accéder à la fonction publique et d’insister sur son ample médiatisation.
Par ailleurs, l’instance recommande également le renforcement des structures d’audit et de contrôle à l’instar du contrôleur de l’Etat, l’unité de l’organisation des entreprises et l’incitation à dénoncer tout dépassement constaté.
Enfin, la nécessité de déclarer nulles et non avenues les conventions signées entre l’administration et les syndicalistes tendant à avantager les fils de ces derniers, en violation de la Constitution sur le principe de l’égalité des chances.
Ainsi, ce communiqué pointe du doigt un problème majeur qui ronge l’administration de l’intérieur. Comment vont réagir les structures syndicales mises en cause dans le communiqué suite aux recommandations de l’Instance nationale de lutte contre la corruption? Le Chef du gouvernement abondera-t-il dans le sens des recommandations de l’instance d’une manière pleine et entière?